Actualités

kermesse

24 avril 2024

La paroisse St Vincent de Paul organise sa kermesse le dimanche 09 juin 2024 à Notre Dame du Val.

Vous pouvez déjà bloquer cette date dans votre agenda !

La restauration et la buvette ouvriront leurs portes à 12h00 !

Sur le thème Eglise Verte, Vous retrouverez sur place, tous les bons ingrédients pour faire la Fête !

De nombreux stands de jeux pour petits et grands, des spectacles sur le podium, le panier garni à gagner, une tombola et la brocante !

Les billets de tombola sont arrivés. Ils seront en vente à la sortie des messes, au secrétariat de la paroisse, mais aussi par le KT et l’aumônerie. 3 gros lots sont à gagner ainsi qu’un petit lot par carnet entier acheté.

BROCANTE vous pouvez déposer auprès des sœurs (porte d’entrée côté salle paroissiale) les objets que vous n’utilisez plus, en bon état et pour lesquels une seconde vie est possible !

Contact : Régis LAMOUR [regis.lamour@orange.fr] 06 37 10 30 96

Pour nous suivre :

https://www.facebook.com/paroisse.stvincentdepaulsartrouville

https://www.paroissesaintvincentdepaulsartrouville.fr



Moi, je suis la résurrection et la vie.

17 mars 2024

Voilà la révélation que fait Jésus à Marthe dans l’Évangile de ce dimanche pour le 3e scrutin
des Catéchumènes. Deux fois dans l’Évangile selon Saint Jean, Jésus dira qu’il est « la Vie ».
Saint Jean-Paul II verra même dans l’Évangile un véritable Évangile de la Vie (Encyclique
Evangelium Vitae, 25 mars 1995)
Et dans l’épisode de ce dimanche, Jésus « la Vie » affronte la mort de Lazare, son ami. Avant
d’affronter peu de temps après la mort sur la croix. Tout l’Évangile est comme un
affrontement entre la Vie que Jésus veut donner en abondance et les forces de la mort que
sont le péché et ses corollaires, la mort physique et la mort spirituelle.
Dans notre pays aussi, alors que supprimer la vie d’un enfant dans le ventre de sa mère est
devenu un droit constitutionnel et qu’une « loi de fraternité » se prépare pour permettre de
supprimer la vie des personnes malades, il y a un combat entre la vie et la mort.
Saint Jean-Paul II était prophétique à ce sujet : « « Ce panorama fait d’ombres et de lumières
doit nous rendre tous pleinement conscients que nous nous trouvons en face d’un
affrontement rude et dramatique entre le mal et le bien, entre la mort et la vie, entre la «
culture de mort » et la « culture de vie ». Nous nous trouvons non seulement « en face »,
mais inévitablement « au milieu » de ce conflit : nous sommes tous activement impliqués, et
nous ne pouvons éluder notre responsabilité de faire un choix inconditionnel en faveur de
la vie. » Evangelium Vitae n°28
Présenter la suppression d’une vie comme un geste de fraternité est un scandale : tuer n’est
pas un geste fraternel, quelles que soient les apparences.
« S’il est vrai que, parfois, la suppression de la vie naissante ou de la vie à son terme est aussi
tributaire d’un sens mal compris de l’altruisme ou de la pitié, on ne peut nier que cette
culture de mort, dans son ensemble, révèle une conception de la liberté totalement
individualiste qui finit par être la liberté des « plus forts » s’exerçant contre les faibles près
de succomber. » Evangelium Vitae n°19
La vraie fraternité, c’est être comme Jésus qui souffre et pleure avec Marthe et Marie, c’est
être aux côtés de ceux qui sont éprouvés.

Écoutons ce que disait le Pape François lors de son audience le 10 octobre 2018 : « En effet,
quel est le sens positif du mot : « Tu ne tueras pas » ? Que Dieu « aime la vie », comme nous
venons de l’entendre dans la lecture biblique.
Le secret de la vie nous est révélé par la manière dont l’a traitée le Fils de Dieu qui s’est fait
homme jusqu’à assumer, sur la croix, le rejet, la faiblesse, la pauvreté et la douleur (cf. Jn 13,
1). Dans chaque enfant malade, dans chaque personne âgée faible, dans chaque migrant
désespéré, dans chaque vie fragile et menacée, le Christ nous cherche (cf. Mt 25, 34-46), il
cherche notre cœur, pour nous ouvrir à la joie de l’amour.
Il vaut la peine d’accueillir chaque vie, car chaque homme vaut le sang du Christ lui-même
(cf. 1 P 1, 18-19). On ne peut pas mépriser ce que Dieu a tant aimé ! »

Nos évêques ont pris la parole en ce sens ces jours-ci : « Nous, évêques, demandons que la
société aide à vivre et à vivre jusqu’au bout, jusqu’à la mort. » Merci à eux !

C’est ce à quoi nous appelle la Parole de Dieu depuis toujours : « je mets devant toi la vie ou
la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie » (Deutéronome 30, 19)

P. Laurent +






Pèlerinage Notre-Dame de la Mer

9 juillet 2023

Le traditionnel pèlerinage “Notre-Dame de la Mer” se déroulera sous la présidence de Mgr Luc Crepy, évêque de Versailles, le 15 août 2023.

En se mettant en marche de la collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie à la chapelle Notre-Dame de la Mer, le diocèse fête, honore et vénère Marie, au cœur de l’été.

Au programme :

09h30 Accueil à la collégiale de Mantes.
10h00 Messe solennelle.
11h30 Procession de la collégiale au théâtre de verdure.
12h00 Repas tiré du sac au théâtre de Verdure
13h30 Lancement du pèlerinage
14h30 Début de l’accueil à Notre-Dame de la Mer
16h00 Vêpres
A partir de 17h00 Retour en car pour rejoindre son point de départ ou la collégiale de Mantes.

Nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire avant le 05 août 2023.

Dans le cadre de l’organisation du pèlerinage à Notre Dame de la Mer, nous aurions besoin d’une glacière électrique, permettant de conserver un médicament au frais pendant la journée.

Si vous en possédez une et que vous êtes disposé à la prêter, merci de contacter :

Christine MORET tél. 06 16 49 03 87

FESTI’VAC revient avec l’été !

Pour qui ?  toute personne isolée, seule pendant les 2 mois de vacances qui voudrait partager sa bonne humeur autour d’histoires, de jeux, etc… et en terminant par un goûter avec ce que chacun apportera   (on peut aussi en parler autour de soi)

A quel rythme : tous les mardis de juillet et août : de 14H30 à 17H30

 : dans la grande salle du rez-de-chaussée (pas d’escalier à monter) derrière le pavillon de l’institut Magdalena Aulina au 49 avenue Jules Ferry

Si vous avez besoin d’un covoiturage, vous pouvez téléphoner au 01 39 13 12 24  / Françoise Bouteille – on passera vous prendre en voiture.







Groupe biblique Saint-Matthieu

18 mars 2023

Objectifs :

  • Lire l’ensemble de l’évangile de Saint-Matthieu
  • Recevoir quelques clés de lecture permettant et facilitant une expérience spirituelle et d’éventuelles conversions
  • Prier et méditer l’ÉVANGILE
  • S’écouter les uns et les autres : comment Le Seigneur vient éclairer chacune de nos vies par cet évangile ? (Partage de la Parole dans nos vies)

Programme des séances :

3 rencontres possibles : lundi soir à 20h30 à NDV, vendredi pm à 15h à l’arc-en-ciel, samedi (matin ou pm suivant la période de l’année) à Jean XXIII ; une séance tous les 15 jours

Les dates des 4èmes séances :

  1. Lundi 20/3 à 20h30 à NDV, vendredi 24/3 à 15h à l’arc-en-ciel, samedi 1/4 à 14h30 à Jean XXIII INTRODUCTION et lecture de 3 passages propres à Matthieu
  2. Lundi 3/4 à 20h30 à NDV, vendredi 14/4 à 15h à l’arc-en-ciel, samedi 15/4 à 14h30 à Jean XXIII Matthieu 1 et 2 (la naissance et l’enfance)
  3. Lundi 17/4 à 20h30 à NDV, vendredi 21/4 à 14h30 à l’arc-en-ciel, samedi 22/4 à 10h à Jean XXIII Matthieu 3 et 4 (l’annonce du Royaume et le désert)
  4. Lundi 8/4 à 20h30 à NDV, vendredi 12/5 à l’arc-en-ciel, samedi 6/5 à 10h à Jean XXIII Matthieu 5 à 7 (Le sermon sur la Montagne)

Nous fixerons ensemble et avec chaque groupe les autres dates pour la fin de l’année.

Icône de Saint Matthieu à Jean XXIII







Un nouveau diacre à Sartrouville !

1 octobre 2022

Yann Porteu sera ordonné diacre, pour le diocèse, par notre évêque le 20 novembre. Nous rendons grâce ! Yann est consultant en RH, Béatrice, son épouse, est enseignante spécialisée, ils ont 3 enfants. Yann se présentera lui-même mais je peux tenter, à travers mon expérience, de dire ce qu’est un diacre. Car Yann entendra comme cela m’a été demandé « quand es-tu disponible pour l’église ? », sous-entendu « à quoi tu sers ? ». Cette question interroge celle du sacrement et celle du rapport de l’église au monde. Celle du sacrement d’abord : à quoi ça sert l’ordination ? Elargissons la question : A quoi ça sert d’être baptisé ? A quoi ça sert de se marier à l’église ? A quoi ça sert le sacrement des malades ? Un moine à cette question, répondait «un sacrement ça ne sert à rien mais ça change tout ». Mgr H. Simon, quand il était évêque chargé du diaconat, disait « il y a 2 catégories de personnes qui savent bien à quoi sert un diacre : les évêques qui, je l’espère, savent pourquoi ils ordonnent au diaconat un homme et les personnes éloignées de l’église, qui ont l’habitude de fréquenter un diacre, parce que confusément elles savent que c’est l’un des leurs mais qu’en même temps  il est porteur d’une Parole différente qui sans doute le dépasse ». Ça me rappelle, cette maman à la sortie d’une réunion de parents d’élèves, qui me demande si je peux baptiser sa fille de 7 ans ajoutant « je ne sais pas ce que tu fais dans l’église, je ne suis pas baptisée et je n’irai jamais voir le curé. Mais toi je te connais ».

Cette réflexion rejoint la question du rapport de l’église au monde. Comme le dit l’épitre « soyez toujours prêt à justifier votre espérance mais que ce soit avec douceur et respect » (1P 3, 15), ce qui exclut une attitude surplombante et suppose une qualité d’écoute. Il y a évangélisation, au sens de rendre l’évangile vivant, dans un compagnonnage, un cheminement, une relation, une réciprocité, une reconnaissance de la vérité de l’autre qui m’échappe. Le bienheureux P. Claverie, archevêque d’Oran assassiné en 1996, disait « Je suis croyant, je crois qu’il y a un Dieu mais je n’ai pas la prétention de posséder  Dieu ni par Jésus qui me le révèle, ni par les dogmes de ma foi. Je ne possède pas Dieu. On ne possède pas la vérité et j’ai besoin de la vérité des autres ». Evangéliser c’est construire le Royaume. On ne construit pas seul le royaume et ma joie comme diacre est de construire le Royaume avec des chrétiens et des non chrétiens. Ce compagnonnage des chrétiens avec leurs concitoyens est rappelé par Vatican 2 et le diaconat permanent en est un des fruits.

Célébrer les baptêmes, être témoin de l’église lors des mariages, présider les funérailles, proclamer l’évangile, prononcer l’homélie…Telles sont quelques une des tâches cultuelles que le diacre peut accomplir mais l’essentiel n’est pas là. Notre évêque citait ma famille « premier lieu de mission » et mon lieu professionnel. Le 1er jour de ma prise d’activité dans un service public, un collègue agnostique me dit « j’ai su que tu étais diacre : que fais tu de plus, en dehors du boulot ? » Comme je lui répondais que mon travail était l’essentiel de ma mission, il eut cette intuition « ah bon, parce que ce que nous faisons tous les jours à galérer pour trouver une orientation pour les enfants handicapés ça intéresse l’église ? »

Le diacre, comme chaque baptisé, est envoyé en mission. La mission c’est cette injonction de la part de Dieu « va voir là bas si j’y suis » et nous découvrons qu’il y est ! J’aime cette définition de notre vocation : révéler à l’église le visage de Dieu que nous apprennent ceux à qui  nous sommes envoyés (y compris ceux qui ne croient pas). Le diacre, signe du Christ serviteur, a sans doute la particularité de constituer l’église là où il sert. L’autre particularité, « c’est lors de l’Eucharistie, quand le prêtre redit les paroles du Christ, le diacre se tient en silence à ses côtés pour signifier que les mots prononcés n’enferment pas le mystère, celui-ci est plus grand que nos représentations » (Gilles Rebêche, diacre). Peut-être, le diacre donne t-il un écho à ceux qui ne peuvent joindre leur voix à l’Action de grâce. Il porte leur silence jusqu’à l’autel empêchant que la célébration ne se replie sur elle-même prétendant que la communion est totale, sans oubli et sans faille. Le diacre voudrait être celui qui tient ouverte la porte de l’église.

Jacques, diacre