« Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères. » (Matt. 25,40)

23 novembre 2020

Christ roi de l’Univers est frère de tous les hommes et fait corps avec chacun d’entre eux au point d’éprouver ce qui est fait ou pas fait à l’un d’entre eux.

Voilà la bonne nouvelle de ce dimanche, notre Dieu s’est fait si proche de nous qu’il est devenu frère de tous et particulièrement du plus fragiles, du plus petit.

Cette fraternité est le mystère de notre vie et de notre passage sur Terre nous dit le Seigneur. L’avons-nous éprouvé, nous sommes sauvés ; l’avons-nous ignoré, alors nous sommes passés à côté de notre humanité et nous sommes perdus.

L’autre bonne nouvelle est que cette royauté est sans frontière elle est même indépendante de savoir si nous avons reconnu et accueilli Jésus comme Seigneur et Sauveur. Jésus avais déjà prévenu ses disciples lors de son premier enseignement sur la montagne qui nous est raconté au début de l’Évangile de Saint Matthieu (7,21) : « il ne suffit pas de me dire : « Seigneur, Seigneur ! » pour entrer dans le royaume des Cieux, il faut faire la volonté de mon Père. »

Ainsi les justes de l’Évangile sont ceux qui ont servi leurs frères ou sœurs en difficultés : ils avaient soif, faim, étaient nu, étranger, malade ou en prison, et ils ne sont pas dérobés à leur semblable, ils ne sont pas détournés.

Ainsi jusqu’à la fin des temps, le critère de vérité de notre amour de Dieu sera dans la pratique de l’amour du prochain. Nous aimons un Dieu qui aime nous voir prendre soin les uns des autres.

Joie pour le chrétien de connaître cette vérité et de la faire connaître, d’en témoigner en s’y conformant, et de la contempler au cœur du monde. Le chrétien se réjouit de voir des justes au-delà de sa communauté et ne cesse de rendre un culte à Dieu aussi pour ceux-là.

P. Xavier